Yaoi
Le lendemain était vite arrivé, en plus j'ai mal dormis. Pourquoi? Demandez à Trent et Oli... Je les détestes. Ils devraient franchement éviter de faire ça à côté de ma chambre. Non mais c'est vrai
quoi! En plus ils sont vraiment pas discret. Quoi? Je suis énervé oui! Non mais ça m'énerve! Trent prend plus mon pied que moi. A croire que le sexe entre mecs c'est m... Hein? Qu'est ce que je
racontes moi? Une bonne tasse de café et tout ira mieux. Je commence à perdre la tête.
Je descend les escaliers et partit à la cuisine pour me servir du café, je m'assis et prit en main un journal quelconque. Aujourd'hui j'ai décidé de parler à Eric. Je sais je suis trop curieux mais hier après midi il n'est même pas venu m'apporter du café, comme il le fait d'habitude. Et puis c'est devenu un ami, il est sympa et puis j'ai envie de savoir avec qui il a tiré un coup hier dans son bureau.
- Bonjour!
- Pourquoi ce jour serait il bon?
- Oouh! Tu t'es levé du pied gauche?
- C'est exact.
- Qu'est ce qu'il t'arrive?
- Prenez une chambre d'hôtel quand vous voulez baiser toute la nuit. Tu oublis que ta chambre est juste à côté de la mienne.
- Jeff! Je ne me plains pas quand tu baises avec Caro. Vous faites du bruit aussi.
- Pas autant que vous!
- C'est que c'est pas aussi bien alors.
Je lève mes yeux et vers lui en fronçant les sourcils tandis qu'il se contente de sourire en se prenant du café. J'ai envie de le gifler parfois. Je me lève pour aller prendre ma douche. J'en ai marre de voir sa tronche. Le pire c'est que... Il a raison. Avec Caro c'est plus autant trippant qu'avant.
Ma douche terminée, j'enfile mes vêtements avant de partir travailler. Je suis motivé aujourd'hui, je me sens plus intégré et même si mon patron est lunatique, on s'entend bien. Je ne fait pour ainsi dire pas de gaffe et je fais extrêmement bien mon boulot. Ce qui permet à notre collaboration d'aller de mieux en mieux. J'espère qu'un jour il me montrera la méthode dont Eric à parler.
Une fois arrivé, je prend l'ascenseur, comme d'habitude et me dirige vers mon bureau.
- Matt!
- Miguel. Comment vas tu?
- Bien! Au fait, je voulais te remercier pour hier.
- Tu n'as pas à le faire.
- Si! Bien sur que si. Ce que tu m'as dit m'a vraiment réconforter et m'a donné plus confiance en moi.
- Content de te l'entendre dire.
- Au fait, hier tu m'as parler de tes ambitions. J'aimerais te voir à l'œuvre.
- Me voir à l'œuvre?
- Oui! Tu es en avance aujourd'hui. Surprenant venant de ta part!
Hum... C'est mon ami ou pas?
- Il te reste encore vingt minutes. Tu peux déjà me montrer ce que tu peux faire non?
- T'es sur que c'est une bonne idée?
- Absolument!
- D'accord. Mais pas plus de vingt minutes. J'ai pas envie d'être en froid avec Monsieur Birkenfeld.
Miguel me sourit, prit mon bras et m'emmena dans son atelier. Qui lui correspond parfaitement d'ailleurs. Il aime les couleurs vivent. Il me fait trop penser à Trent.
- Aloooors! Prend ce que tu veux et montre moi ce dont tu es capable.
- Mais en vingt minutes
- Taratata! Les professionnel adorent les défis. Aller!
- D'accord.
J'attrape une feuille vierge, un fusain et griffonne quelque chose, un costume pour homme. Je ne sais pas ce qu'attend Miguel au juste, mais je fait de mon mieux pour qu'il soi content de ma "création". Je l'aime bien, et c'est vrai que d'avoir parler avec lui, m'a fait du bien. On s'est confié mutuellement et devenu très vite ami. On se comprend et c'est tout ce qui compte.
Quelques minutes après, mon dessin était presque fini. Miguel s'approche de moi et tape dans ses mains.
- C'est beautiful!
- J'ai pas encore fini!
- Tu sais que tu as beaucoup de talent?
- M... Merci.
- Monsieur Knigley! Que faites vous ici? Cela fait dix minutes que je vous attends!
- Je euh...
- Mais Dylaaaan! Regarde ce qu'il a fait!
Dylan se penche sur mon dessin, je le voit arquer un sourire. Il se gratta le menton et me regarde attentivement.
- Il y a du travail pour vous sur votre bureau.
J'arque un sourcil me tourne vers Miguel qui hausse les épaules. Je le hais, je le déteste! Il aurait au moins pu faire un commentaire sur mon dessin. Je sais pas, dire ce qu'il en pense. Ça m'intéresserais bien de savoir ce qu'il pense. C'est important pour moi. Je vais alors dans mon bureau et aperçoit une pille de documents. Ça veut dire quoi tout ça?
- Ne prenez pas cet air abasourdis. Alors, il vous suffit juste de mettre les dates dans l'ordinateur ainsi ce dont ces documents parlent. Cela devrait vous pendre environ... Deux heures.
- Très bien.
- Bon courage.
Il me sourit avant de disparaitre dans son bureau. Je m'installe en face de l'ordinateur que j'allume et prend en main un des documents. Je souffle. Ce boulot c'est vraiment pas pour moi. Mais je m'accroche. Le billet d'avion pour la France est au bout... Dés que j'ai assez d'argent pour me le payer j'y vais et je commence à monter ma propre entreprise. Mais pour l'instant je suis encore là. Je m'attelle donc à cette tache plus qu'ennuyant lorsque quelqu'un frappe à ma porte.
- Entrez!
- Coucou!
Je baisse les yeux. Ce n'est que Patricia. J'aurais aimé voir Eric derrière cette porte. Je ne sais pas ce qu'il lui prend. J'ai l'impression qu'il ne veux plus me parler. Il agit comme si je lui avait prit son ours en peluche...
- Ça n'a pas l'air d'aller!
- Si... Si ça va bien.
- J'ai vu ton dessin! Il est vraiment magnifique!
- Merci. Mais apparemment tout le monde ne pense pas la même chose.
- Pourquoi dis tu ça? Me demanda t-elle en s'essayant
- Ton frère... Euh.. Votre fr
- Ce n'est rien. Tutoie moi c'est mieux.
- D'accord. Ton frère l'a vu et... Il ne m'a rien dit.
- Il est comme ça. Il a toujours été comme ça de toute façon. Ne soi pas vexé ou triste. Je suis sur qu'il pense la même chose que moi.
- Tu crois?
- Oui. Au fait! Ça te dirais de déjeuner avec moi ce midi?
- Oui.
- Génial. Alors à ce midi. Bonne chance.
Elle me sourit avant de repartir du bureau. Je l'aime bien malgré qu'elle m'ai humilié. Mais c'est une gentille fille. D'ailleurs en parlant de ça, il va falloir que ce soir j'aille en boite. Je ne me vois pas recoucher avec Caro. J'arrive même plus à bander... Enfin j'ai du mal en pensant à elle nue. Ça vient pas. J'ai vraiment pas de chance de ce côté là en ce moment.
Deux heures plus tard, je finis d'écrire le dernier mot sur l'ordinateur. Dylan avait bien compté. Il n'est pas doué pour l'orthographe mais pour le calcul c'est autre chose. Je me lève, content d'avoir terminé, et me dirige vers la porte qui s'ouvrit brusquement sur Dylan.
- Vous avez fini?
- O... Oui.
- Parfait! Vous mangez avec moi.
- Quoi? Mais j'ai déjà dit oui à votre sœur et
- Vous refusez un déjeuner avec moi?
- Euh... Non.
- Allons y!
Je stresse, je stresse. C'est fou ce que je stresse. Je vais manger avec mon patron. Seuls à seuls. J'en ai la nausée rien qu'en y pensant. Bon calme toi, ça va bien se passer. Il ne va pas te manger hein... C'est pas un psychopathe ou encore un mec atteint de schizophrénie. Je vois Patricia me faire un signe de tête lorsque j'entre, en compagnie de Monsieur Birkenfeld, dans l'ascenseur.
- Il y a un endroit particulier ou tu veux manger?
- Euh... Je... J'aime bien manger chinois.
- Pas moi.
- Une crêperie?
- Non plus. Les crêpes çà fait grossir. Je dirais plutôt un restaurent Mexicain.
- D'accord.
Je le hais de plus en plus. Pourquoi il me demande de choisir le restaurant si c'est lui qui le fait. Il est de plus en plus bizarre. Moi qui pensait que ça irait mieux au fil du temps...
Une fois arrivé devant le restaurant, on commande une table ainsi que le plat.
- Alors... Tu... Çà ne te déranges pas que je te tutoie en dehors de l'entreprise?
- Non.
- Tu te plait dans l'entreprise?
- Oui. C'est vraiment bien.
- Je sais que pour l'instant ce que tu fais n'est pas très palpitant mais il faut récupérer le travail, que je n'ai pas fait, et après tu m'accompagneras à des tas de conférence... D'ailleurs, dans quelques mois nous devrions choisir la salle dans laquelle se déroulera le défilés de la nouvelle petite collection.
- C'est vrai?
- Oui. En parlant de cela... Ton dessin m'a épaté.
J'ai bien entendu??? Il a parlé de mon dessin. Gé-Ni-Al!
- Vrai... Vraiment?
- Oui. Bon tu as encore beaucoup à apprendre mais tu as du talent.
- Merci.
- Tu aimerais bien travailler avec Miguel? Je crois que vous vous entendez bien non?
- Oui mais... C'est sérieux?
- Je suis toujours sérieux.
Il me sourit. Je lui rendit son sourire. En fait... Je l'aime bien. Il est comment dire... Lunatique? Ouais. Il est très lunatique comme garçon. Mais tant qu'il me donne mon argent je pense que je pourrais continuer à l'apprécier. Je sentit quelque chose butter contre pied. Je regarde alors en dessous de la table. Hein... Mon... Mon patron me fait du pied? Non. Il doit... Il doit balancer ses pieds! Je le regarde, rouge, il passa sa langue sur ses lèvres. Je sentit mon cœur faire un bond. Là y'a plus de doute... Il m'a vraiment fait du pied.
- Tenez! Votre commande!
Merci serveuse... Même si t'es moche je te ferais bien un bisous... Tu viens de me sauver la vie! Je n'ose plus regarder Dylan maintenant. Pourquoi il a fait ça?
- Au... Au fait. Fis je hésitant Vous savez ce qu'à Eric? Car d'habitude il vient me donner du café et aujourd'hui il n'est pas venu me voir.
- Il n'est pas là aujourd'hui!
Je relève mon visage. Dylan m'a répondu d'un ton froid et... Je ne saurais comment dire. Les traits de son visage son crispés et il a les sourcils froncés. J'aurais du me taire...
Notre déjeuner prit, nous nous retirons de table. Le repas à été assez... Tendu. On ne s'est presque pas parlé. Je suis sur que c'est à cause d'Eric, il est très bizarre à chaque fois que je parle de lui, ou à chaque fois qu'on le croise. Je n'aime pas ça du tout. Nous rentrons dans la boite. Patricia arrive, accompagné d'une charmante jeune fille. Je suppose que c'est son amie vu qu'elle se tienne par la main.
- Coucou vous deux. Alors votre repas c'est bien passé?
- Mm...
- Je voiiis! Matt! Je te présente Sonia! Ma fiancée.
- Enchanté.
- Il est mignon... Tu l'as mit dans ton lit je paris.
De quoi elle parle?
- Sonia... Lorsque tu diras des choses cohérente peut-être que je t'apprécierais.
- Ah je vois... Il est pas gay. Bah c'est pas grave il y a toujours Er
- Bon! Bah on vous laisse. Fit Patricia
J'ai pas très bien compris. Mais bon il vaut mieux que rester dans l'ignorance parfois.
- Alors, est ce que vous pourrez faire un résume... Pourquoi je pose la question. Bref. Vous ferez un récit de la conférence d'hier. Mais ne mettez pas votre avis. Juste ce qu'il c'est passé. Un résumé.
- Oui j'avais compr.... Très bien.
Il me regarde, les sourcils froncés avant de partir dans son bureau. J'ai pas vraiment envie d'écrire. Et puis... Nous n'avions pas fini notre conversation. Je vais vraiment travailler dans le... Stylisme? Il faut que je retourne le voir. Je frappe alors à son bureau, entendent un bref "entrez", j'ouvre la porte et aperçoit Dylan assis sur son sofa regardant par la fenêtre.
- Qu'est ce que vous voulez?
- Je... Je voulais revenir sur la conversation de tout à l'heure.
Il arque un sourcil. Je m'approche de lui, mon cœur s'emballe. Je... Je le trouve vraiment... J'ai honte de dire ça mais il est beau. Il a de la classe et beaucoup de charme. Je suis presque jaloux.
- Tout à l'heure vous avez dit que je... Pouvais travailler avec Miguel.
- Ah... Cette conversation. Que voulez vous savoir d'autre?
- Quand je pourrais?
- Dés que vous aurez fini de faire le récit de la conférence d'hier.
Je lui sourit. Avant de partir dans mon bureau.
Je descend les escaliers et partit à la cuisine pour me servir du café, je m'assis et prit en main un journal quelconque. Aujourd'hui j'ai décidé de parler à Eric. Je sais je suis trop curieux mais hier après midi il n'est même pas venu m'apporter du café, comme il le fait d'habitude. Et puis c'est devenu un ami, il est sympa et puis j'ai envie de savoir avec qui il a tiré un coup hier dans son bureau.
- Bonjour!
- Pourquoi ce jour serait il bon?
- Oouh! Tu t'es levé du pied gauche?
- C'est exact.
- Qu'est ce qu'il t'arrive?
- Prenez une chambre d'hôtel quand vous voulez baiser toute la nuit. Tu oublis que ta chambre est juste à côté de la mienne.
- Jeff! Je ne me plains pas quand tu baises avec Caro. Vous faites du bruit aussi.
- Pas autant que vous!
- C'est que c'est pas aussi bien alors.
Je lève mes yeux et vers lui en fronçant les sourcils tandis qu'il se contente de sourire en se prenant du café. J'ai envie de le gifler parfois. Je me lève pour aller prendre ma douche. J'en ai marre de voir sa tronche. Le pire c'est que... Il a raison. Avec Caro c'est plus autant trippant qu'avant.
Ma douche terminée, j'enfile mes vêtements avant de partir travailler. Je suis motivé aujourd'hui, je me sens plus intégré et même si mon patron est lunatique, on s'entend bien. Je ne fait pour ainsi dire pas de gaffe et je fais extrêmement bien mon boulot. Ce qui permet à notre collaboration d'aller de mieux en mieux. J'espère qu'un jour il me montrera la méthode dont Eric à parler.
Une fois arrivé, je prend l'ascenseur, comme d'habitude et me dirige vers mon bureau.
- Matt!
- Miguel. Comment vas tu?
- Bien! Au fait, je voulais te remercier pour hier.
- Tu n'as pas à le faire.
- Si! Bien sur que si. Ce que tu m'as dit m'a vraiment réconforter et m'a donné plus confiance en moi.
- Content de te l'entendre dire.
- Au fait, hier tu m'as parler de tes ambitions. J'aimerais te voir à l'œuvre.
- Me voir à l'œuvre?
- Oui! Tu es en avance aujourd'hui. Surprenant venant de ta part!
Hum... C'est mon ami ou pas?
- Il te reste encore vingt minutes. Tu peux déjà me montrer ce que tu peux faire non?
- T'es sur que c'est une bonne idée?
- Absolument!
- D'accord. Mais pas plus de vingt minutes. J'ai pas envie d'être en froid avec Monsieur Birkenfeld.
Miguel me sourit, prit mon bras et m'emmena dans son atelier. Qui lui correspond parfaitement d'ailleurs. Il aime les couleurs vivent. Il me fait trop penser à Trent.
- Aloooors! Prend ce que tu veux et montre moi ce dont tu es capable.
- Mais en vingt minutes
- Taratata! Les professionnel adorent les défis. Aller!
- D'accord.
J'attrape une feuille vierge, un fusain et griffonne quelque chose, un costume pour homme. Je ne sais pas ce qu'attend Miguel au juste, mais je fait de mon mieux pour qu'il soi content de ma "création". Je l'aime bien, et c'est vrai que d'avoir parler avec lui, m'a fait du bien. On s'est confié mutuellement et devenu très vite ami. On se comprend et c'est tout ce qui compte.
Quelques minutes après, mon dessin était presque fini. Miguel s'approche de moi et tape dans ses mains.
- C'est beautiful!
- J'ai pas encore fini!
- Tu sais que tu as beaucoup de talent?
- M... Merci.
- Monsieur Knigley! Que faites vous ici? Cela fait dix minutes que je vous attends!
- Je euh...
- Mais Dylaaaan! Regarde ce qu'il a fait!
Dylan se penche sur mon dessin, je le voit arquer un sourire. Il se gratta le menton et me regarde attentivement.
- Il y a du travail pour vous sur votre bureau.
J'arque un sourcil me tourne vers Miguel qui hausse les épaules. Je le hais, je le déteste! Il aurait au moins pu faire un commentaire sur mon dessin. Je sais pas, dire ce qu'il en pense. Ça m'intéresserais bien de savoir ce qu'il pense. C'est important pour moi. Je vais alors dans mon bureau et aperçoit une pille de documents. Ça veut dire quoi tout ça?
- Ne prenez pas cet air abasourdis. Alors, il vous suffit juste de mettre les dates dans l'ordinateur ainsi ce dont ces documents parlent. Cela devrait vous pendre environ... Deux heures.
- Très bien.
- Bon courage.
Il me sourit avant de disparaitre dans son bureau. Je m'installe en face de l'ordinateur que j'allume et prend en main un des documents. Je souffle. Ce boulot c'est vraiment pas pour moi. Mais je m'accroche. Le billet d'avion pour la France est au bout... Dés que j'ai assez d'argent pour me le payer j'y vais et je commence à monter ma propre entreprise. Mais pour l'instant je suis encore là. Je m'attelle donc à cette tache plus qu'ennuyant lorsque quelqu'un frappe à ma porte.
- Entrez!
- Coucou!
Je baisse les yeux. Ce n'est que Patricia. J'aurais aimé voir Eric derrière cette porte. Je ne sais pas ce qu'il lui prend. J'ai l'impression qu'il ne veux plus me parler. Il agit comme si je lui avait prit son ours en peluche...
- Ça n'a pas l'air d'aller!
- Si... Si ça va bien.
- J'ai vu ton dessin! Il est vraiment magnifique!
- Merci. Mais apparemment tout le monde ne pense pas la même chose.
- Pourquoi dis tu ça? Me demanda t-elle en s'essayant
- Ton frère... Euh.. Votre fr
- Ce n'est rien. Tutoie moi c'est mieux.
- D'accord. Ton frère l'a vu et... Il ne m'a rien dit.
- Il est comme ça. Il a toujours été comme ça de toute façon. Ne soi pas vexé ou triste. Je suis sur qu'il pense la même chose que moi.
- Tu crois?
- Oui. Au fait! Ça te dirais de déjeuner avec moi ce midi?
- Oui.
- Génial. Alors à ce midi. Bonne chance.
Elle me sourit avant de repartir du bureau. Je l'aime bien malgré qu'elle m'ai humilié. Mais c'est une gentille fille. D'ailleurs en parlant de ça, il va falloir que ce soir j'aille en boite. Je ne me vois pas recoucher avec Caro. J'arrive même plus à bander... Enfin j'ai du mal en pensant à elle nue. Ça vient pas. J'ai vraiment pas de chance de ce côté là en ce moment.
Deux heures plus tard, je finis d'écrire le dernier mot sur l'ordinateur. Dylan avait bien compté. Il n'est pas doué pour l'orthographe mais pour le calcul c'est autre chose. Je me lève, content d'avoir terminé, et me dirige vers la porte qui s'ouvrit brusquement sur Dylan.
- Vous avez fini?
- O... Oui.
- Parfait! Vous mangez avec moi.
- Quoi? Mais j'ai déjà dit oui à votre sœur et
- Vous refusez un déjeuner avec moi?
- Euh... Non.
- Allons y!
Je stresse, je stresse. C'est fou ce que je stresse. Je vais manger avec mon patron. Seuls à seuls. J'en ai la nausée rien qu'en y pensant. Bon calme toi, ça va bien se passer. Il ne va pas te manger hein... C'est pas un psychopathe ou encore un mec atteint de schizophrénie. Je vois Patricia me faire un signe de tête lorsque j'entre, en compagnie de Monsieur Birkenfeld, dans l'ascenseur.
- Il y a un endroit particulier ou tu veux manger?
- Euh... Je... J'aime bien manger chinois.
- Pas moi.
- Une crêperie?
- Non plus. Les crêpes çà fait grossir. Je dirais plutôt un restaurent Mexicain.
- D'accord.
Je le hais de plus en plus. Pourquoi il me demande de choisir le restaurant si c'est lui qui le fait. Il est de plus en plus bizarre. Moi qui pensait que ça irait mieux au fil du temps...
Une fois arrivé devant le restaurant, on commande une table ainsi que le plat.
- Alors... Tu... Çà ne te déranges pas que je te tutoie en dehors de l'entreprise?
- Non.
- Tu te plait dans l'entreprise?
- Oui. C'est vraiment bien.
- Je sais que pour l'instant ce que tu fais n'est pas très palpitant mais il faut récupérer le travail, que je n'ai pas fait, et après tu m'accompagneras à des tas de conférence... D'ailleurs, dans quelques mois nous devrions choisir la salle dans laquelle se déroulera le défilés de la nouvelle petite collection.
- C'est vrai?
- Oui. En parlant de cela... Ton dessin m'a épaté.
J'ai bien entendu??? Il a parlé de mon dessin. Gé-Ni-Al!
- Vrai... Vraiment?
- Oui. Bon tu as encore beaucoup à apprendre mais tu as du talent.
- Merci.
- Tu aimerais bien travailler avec Miguel? Je crois que vous vous entendez bien non?
- Oui mais... C'est sérieux?
- Je suis toujours sérieux.
Il me sourit. Je lui rendit son sourire. En fait... Je l'aime bien. Il est comment dire... Lunatique? Ouais. Il est très lunatique comme garçon. Mais tant qu'il me donne mon argent je pense que je pourrais continuer à l'apprécier. Je sentit quelque chose butter contre pied. Je regarde alors en dessous de la table. Hein... Mon... Mon patron me fait du pied? Non. Il doit... Il doit balancer ses pieds! Je le regarde, rouge, il passa sa langue sur ses lèvres. Je sentit mon cœur faire un bond. Là y'a plus de doute... Il m'a vraiment fait du pied.
- Tenez! Votre commande!
Merci serveuse... Même si t'es moche je te ferais bien un bisous... Tu viens de me sauver la vie! Je n'ose plus regarder Dylan maintenant. Pourquoi il a fait ça?
- Au... Au fait. Fis je hésitant Vous savez ce qu'à Eric? Car d'habitude il vient me donner du café et aujourd'hui il n'est pas venu me voir.
- Il n'est pas là aujourd'hui!
Je relève mon visage. Dylan m'a répondu d'un ton froid et... Je ne saurais comment dire. Les traits de son visage son crispés et il a les sourcils froncés. J'aurais du me taire...
Notre déjeuner prit, nous nous retirons de table. Le repas à été assez... Tendu. On ne s'est presque pas parlé. Je suis sur que c'est à cause d'Eric, il est très bizarre à chaque fois que je parle de lui, ou à chaque fois qu'on le croise. Je n'aime pas ça du tout. Nous rentrons dans la boite. Patricia arrive, accompagné d'une charmante jeune fille. Je suppose que c'est son amie vu qu'elle se tienne par la main.
- Coucou vous deux. Alors votre repas c'est bien passé?
- Mm...
- Je voiiis! Matt! Je te présente Sonia! Ma fiancée.
- Enchanté.
- Il est mignon... Tu l'as mit dans ton lit je paris.
De quoi elle parle?
- Sonia... Lorsque tu diras des choses cohérente peut-être que je t'apprécierais.
- Ah je vois... Il est pas gay. Bah c'est pas grave il y a toujours Er
- Bon! Bah on vous laisse. Fit Patricia
J'ai pas très bien compris. Mais bon il vaut mieux que rester dans l'ignorance parfois.
- Alors, est ce que vous pourrez faire un résume... Pourquoi je pose la question. Bref. Vous ferez un récit de la conférence d'hier. Mais ne mettez pas votre avis. Juste ce qu'il c'est passé. Un résumé.
- Oui j'avais compr.... Très bien.
Il me regarde, les sourcils froncés avant de partir dans son bureau. J'ai pas vraiment envie d'écrire. Et puis... Nous n'avions pas fini notre conversation. Je vais vraiment travailler dans le... Stylisme? Il faut que je retourne le voir. Je frappe alors à son bureau, entendent un bref "entrez", j'ouvre la porte et aperçoit Dylan assis sur son sofa regardant par la fenêtre.
- Qu'est ce que vous voulez?
- Je... Je voulais revenir sur la conversation de tout à l'heure.
Il arque un sourcil. Je m'approche de lui, mon cœur s'emballe. Je... Je le trouve vraiment... J'ai honte de dire ça mais il est beau. Il a de la classe et beaucoup de charme. Je suis presque jaloux.
- Tout à l'heure vous avez dit que je... Pouvais travailler avec Miguel.
- Ah... Cette conversation. Que voulez vous savoir d'autre?
- Quand je pourrais?
- Dés que vous aurez fini de faire le récit de la conférence d'hier.
Je lui sourit. Avant de partir dans mon bureau.
Lun 1 sep 2008
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